Faire quelque chose en retour pour la société
« Je suis extrêmement reconnaissant d’avoir pu commencer à travailler comme éducateur et accompagnateur au sein du département Care de G4S. L’immigration me tient à cœur et j’aime avoir affaire aux nouveaux résidents. Logique, car la Belgique m’a également accueilli et offert des opportunités. »
« C’est ma façon de faire quelque chose en retour pour la société. »
Lors de l’entretien d’embauche, la motivation de Dia était plus que claire. « Mon entretien avec le HR Officer à propos du tout nouveau centre d’accueil a été agréable. Lorsque la question du salaire a été abordée, je m’en suis peu soucié. Je voulais simplement aider. »
Ce qui plaît le plus à Dia dans son travail, c’est le contact avec les gens. L’empathie et la débrouillardise sont de mise. « Nous sommes parfois confrontés à des situations complexes, c’est presque inévitable dans ce métier. Ma fonction implique des tâches variées, qui mêlent réflexion et action. Du coup, c’est toujours passionnant. »
Un rouage important
Dia a de nombreuses responsabilités, allant de l’accueil initial au départ des résidents. Il supervise notamment les travaux communautaires, l’ordre et la propreté dans le centre, le contrôle de sécurité des chambres, l’organisation et l’encadrement des activités, la tenue des espaces communs... Il participe également aux réunions et aux débriefings.
« Ce qui me procure la plus grande satisfaction, c’est de voir de près à quel point nos services font une différence positive dans l’intégration des résidents. »
« Ils franchissent souvent des étapes importantes ici, notamment en termes d’autonomie, de responsabilité et d’autosuffisance. Mais nous organisons aussi des activités ludiques, sportives et culturelles, en veillant à favoriser autant que possible les activités utiles dans la journée. »
Dia est bien entouré dans son travail. Il est souvent le premier interlocuteur des résidents, ainsi que la personne qui résout les problèmes ou joue le rôle de médiateur. En parallèle, il fait le lien avec d’autres services, notamment les bureaux sociaux, médicaux et techniques. « Nous collaborons à l’aide de divers outils tels que le journal quotidien, l’e-mail, le "talkie-walkie", les réunions et bien sûr les contacts personnels. Il y a une ambiance familiale et une bonne dynamique de groupe. Tout cela nous aide à jouer un rôle important dans l’accueil des demandeurs d’asile en Belgique. »
Dia apprécie la façon dont G4S Care organise l’accueil.
« L’accent est mis sur l’autonomisation et l’autosuffisance, ce qui porte ses fruits. C’est en partie grâce à cela que les activités de notre centre ont déjà été plusieurs fois prolongées. Cela montre que l’approche est efficace. Nous sommes également reconnus par d’autres parties, comme la Croix-Rouge. »
Voir les opportunités et les saisir
Même s’il aime son travail, Dia pourrait tôt ou tard opter pour une autre carrière au sein de G4S. « J’ai vécu des expériences fantastiques avec les agents de gardiennage G4S à mes débuts, notamment au centre d’asile d’Etterbeek. Il n’est donc pas exclu que je suive une formation de gardiennage dans le futur. Je suis assez ambitieux et j’aime apprendre. Peut-être qu’un jour, je serai même responsable d’un projet pour les réfugiés mineurs non accompagnés. Quand on aime apprendre et qu’on est ouvert au changement et à l’innovation, ce ne sont pas les opportunités qui manquent. »
